Notice: Trying to access array offset on value of type null in /home/recettessm/www/wp-content/plugins/contextual-related-posts/includes/content.php on line 49
L’Histoire du chocolat partie 2 >>
L’Histoire du chocolat partie 3 >>
Les Origines
L’on retrouve l’origine du cacaoyer dans la préhistoire de l’Amérique centrale, au niveau des Mayas d’abord, mais il subsiste peu de documents.
Ce sont surtout les Aztèques, qui firent entrer cette plante dans l’histoire, car leur domination s’étendait dans toute la zone de culture du cacao.
Le cacao était à la fois aliment et monnaie.La pâte de cacao servait à la confection d’une boisson, de préparation compliquée, le « tchocolati ».
Le beurre de cacao était médicament et produit de beauté.
Les règlements courants se faisaient en fèves : un esclave valait 100 fèves, un lapin 10.
Christophe Colomb fut le premier Européen à avoir vu et touché des fèves, mais il n’y attacha guère d’importance.
En 1519, Cortez découvre la boisson chocolat, qui se buvait avec beaucoup de cérémonial à la cour du roi Moctezuma, apprécié de tous et consommé en très grande quantité.
Des compagnons de Cortez et des voyageurs européens envoient jusqu’en Europe des informations sur le cacao qui commence à être connu.
Toutefois, cette boisson amère n’est appréciée que lorsque l’on lui ajoute du miel. C’est ainsi que la canne à sucre (plantée par les Espagnols dès la découverte de l’Amérique) devient très vite le complément indispensable au cacao.
En 1524, Cortez expédie une cargaison de fèves à Charles Quint qui, avec sa cour, se mirent à en apprécier les bienfaits.
Le monopole d’importation est ainsi réservé aux Espagnols.
D’autres navigateurs se rendirent vite compte de l’intérêt du cacao : les Hollandais, puis les Italiens, les Allemands, les Anglais.
En France, le chocolat fit son apparition grâce à Anne d’Autriche. Un officier de la reine, David Chaillou, se voyait accorder par lettre patente de Louis XIV, pour 29 ans, « le privilège exclusif de vendre et débiter une certaine composition qui se nomme chocolat »… Il tenait boutique rue de l’Arbre Sec. La mode du chocolat commence à se répandre à Paris et à sa cour, mais il resté ignoré du peuple français malgré les désirs de Colbert de développer les productions des colonies françaises.
Les règnes se succèdent mais le chocolat demeure, et d’autres chocolatiers font prospérer l’artisanat du chocolat.
Sous Louis XV, il était à la mode, pour les seigneurs, de porter constamment sur soi une bonbonnière ( et il en avait de fort jolies) remplie de pastilles de chocolat. Certains les préféraient avec toutes sortes d’aromates, d’autres tout simplement à la vanille.
A suivre naissance et développement de l’industrie du chocolat…