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Traditionnellement, entre le 1er et le 5 mai, un panier des plus belles cerises part de Ceret pour l’Elysée, destiné au président de la République. C’est dire si les Cérétans sont fiers de leurs petits fruits rouges, de belles et grosses burlats, mûres dès les premiers jours du mois de mai. Une aubaine pour les gourmands.
Elles sont les premières de l’Hexagone. Ailleurs, elles ne rougissent qu’à la mi-mai. Il est de coutume de les croquer. Tellement fermes et juteuses, ce serait un péché de les préparer en clafoutis.
La Burlat pousse entre Maureillas et Reynes. Mais la majeure partie de la production provient du palau (prononcer « palào »), appelé aussi le jardin de Céret. A l’abri de la tramontane, cette terre, riche en alluvions du Tech et bien irriguée, connait un ensoleillement maximal. Particularité des arbres, ils sont tous taillés en forme dite « en gobelet » pour faciliter la cueillette. Ainsi, à l’heure de la récolte, jeunes, vieux, grands et petits, tous partent à la chasse de ce précieux trésor, se ruant à l’assaut des cerisiers bas et évasés. Gare à celui qui collecte des cerises vertes ! Ici, on tient à la perfection, jusqu’à quatre passages par cerisiers, à plusieurs jours d’intervalle, pour offrir le meilleur du fruit.
Et sitôt la campagne terminée ou presque, Céret fait la fête aux cerisiers, celles que l’on en cuit surtout pas, mais que l’on croque.