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Bacchus « Un dieu pas comme les autres! »
Bacchus, dieu du vin était le fils de Jupiter et de Sémélé, fille de Cadmus, roi d’Athènes.
Junon, toujours outrée contre ses rivales, inspira à Sémélé le désir de voir Jupiter dans tout l’éclat de sa gloire. Après avoir longtemps résisté, le maître du tonnerre se rendit à ses voeux imprudents ; mais le spectacle de sa grandeur ne pouvait être supporté par de simples mortels ; la foudre qu’il tenait en main mit le feu au palais de Sémélé qui périt dans l’incendie. Pour sauver son fils, Jupiter le fit élever en cachette avec le secours des Hyades, qu’il plaça depuis dans le ciel pour les récompenser. Le vieux Silène, satyre plein de science et de gaieté, fut chargé de l’éducation du jeune dieu. Quant il fut devenu grand, Bacchus se rendit célèbre par son courage et fut considéré comme le plus puissant des dieux après Jupiter. Seul de tous les habitants de l’Olympe, il osa rester auprès de son père lorsque les géants escaladèrent le ciel, et sous la figure d’un lion, il combattit avec une héroïque valeur.
Mercure confie Bacchus aux nymphes de Naxos
d’après Collin de Vermont (1725)
Musée des Beaux-arts de Tours
Plus tard, il fit la conquête de l’Inde qu’il envahit à la tête d’une armée composée d’hommes et de femmes armés seulement de thyrses, de cymbales et de tambours. Il vint en Egypte où il apprit aux hommes à cultiver la terre, et leur enseigna l’art de faire le vin. Dans toutes ses courses, il était suivi de Pan, de Silène et des satyres. On dit que les honneurs du triomphe, le diadème et les ornements royaux furent inventés par lui.
Bacchus exigeait impérieusement les honneurs divins et punit souvent de la manière la plus sévère ceux qui se refusaient au culte qui lui était dû. Penthée, roi de Thèbes, et Lycurgue, roi de Thrace, ayant nié sa divinité, le premier fut changé en sanglier et massacré par ses propres parents, le second tomba en proie à de si violents accès de fureur qu’il se mutila lui-même et se coupa les jambes. Les Minéides ou filles de Minée, habiles ouvrières qui excellaient dans l’art de faire de la tapisserie, n’ayant pas voulu interrompre leurs travaux tandis que l’on célébrait les fêtes du dieu du vin, furent métamorphosées en chauves-souris.
Les cérémonies consacrées à Bacchus se nommaient »bacchanales »ou »orgies », et se célébraient par toute espèce de débauches.Les bacchantes ou prêtresses du dieu parcouraient les campagnes vêtues de peaux de tigres, tout échevelées, portant dse thyrses, des torches et des flambeaux , et poussant des hurlements effroyables ; on lui sacrifiait des ânes et des boucs.
Bacchus était encore adoré sous d’autres noms ; les égyptiens le désignaient sous celui d’Osiris, les indiens sous celui de Dionysius, et les romains lui avaient donné le surnom de Liber. Il épousa Ariane, fille de Minos, roi de Crête que Thésée avait abandonnée dans l’ile de Naxos. Cette princesse avait une couronne d’or que Bacchus plaça dans le ciel, entre la constellation du Dragon et celle du Serpent.
On représente ordinairement Bacchus sous les traits d’un jeune homme sans barbe; quelquefois, on lui place des cornes sur le tête ; il est couvert d’une peau de bouc et tient à la main une coupe et une thyrse ; il est assis sur un tonneau ou dans un char traîné par des panthères, des tigres et des lynx, qui rappellent la fureur et la brutalité que l’abus du vin peut inspirer. La pie lui était consacrée. »
Jupiter avait caché son fils encore à l’état de fœtus, dans sa cuisse, et c’est ainsi que Bacchus est le seul qui puisse se vanter d’être « sorti de la cuisse de Jupiter »; et c’est bien pourquoi il n’est ni un dieu ni un homme comme les autres. C’est ce que retient la mythologie ; il est en effet le seul dieu de l’Olympe né d’un dieu et d’une mortelle.
Dionysos, ou Bacchus, au cours de son existence fut un héros dans les combats qu’il mena pour son père; certes il mourut, mais toujours il ressuscita. Les héros, même s’ils ne sont pas fatigués, meurent ; son demi-frère Hercule en est un exemple. Dionysos est dieu, il meurt, ressuscite : comme la vigne chaque année!
à suivre